BabyX : Un bébé comme les autres, à un détail près.

« La réalité rattrape la fiction », une phrase de plus en plus courante, dans l’ère où les technologies permettent à l’homme d’atteindre ce qu’il pensait impossible ou utopique il y a encore une 20ène d’années.

Comme l’indique le titre, cette semaine on parlera d’un bébé… Mais pas un bébé tout à fait normal, sa particularité ne réside pas seulement dans son apparence virtuelle, mais dans sa compréhension et surtout l’apprentissage et ses émotions.

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Phase expérimentale

Bien entendu, objectivement, il ne s’agit pas encore d’élever un enfant virtuel, mais de tester une simulation de l’être humain qui réagit à différentes de nos actions et réactions.

Comment ça marche ?

L’idée dans ce projet est la stimulation des zones du cerveau humain, de façon virtuel, qui sera capable d’apprendre en étant stimulé de la même façon qu’un cerveau humain normal. L’équipe de recherche a même poussé plus loin l’expérience en ajoutant un système de reconnaissance faciale pour une interprétation des émotions de l’interlocuteur.

http://vimeo.com/103501130

Bien évidemment, il s’agit là d’une avancée technologique qui est intéressante, dans le sens où l’intelligence artificielle devient de plus en plus présente et performante. Certaines personnes pensent qu’elles pourraient même remplacer des personnes dans le futur pour certaines tâches.

Cependant, les avis sont partagés sur cette « intelligence », car selon les sceptiques, la notion du « Je » n’existe pas dans ces IA, elles n’ont pas de conscience propre, ou encore de volonté.

Quête infinie de la création d’un semblable capable de comprendre, d’agir et réagir comme l’homme.

Il est difficile d’imaginé l’homme s’arrêter dans ses recherches, tant que les avancés technologique le permette, et de convaincre absolument tous les êtres humains de s’adapter à l’idéologie d’une partie des adhérant. Le point positif de cette avancée est selon moi une preuve que l’être humain rêve et veux toujours découvrir plus que ce qu’il ne sait déjà. Mais dans un autre sens, c’est à cause de ces avancées technologiques qu’une mauvaise utilisation peut engendrer de nouveaux problèmes et conflit. Bien que ces derniers aient toujours existé, à chaque nouvelle invention, son côté négatif peut en ressortir.

Liens :

http://vimeo.com/97186687

http://iq.intel.com/baby-x-the-intelligent-toddler-simulation-is-getting-smarter-every-day/

http://thecreatorsproject.vice.com/blog/baby-x-the-intelligent-toddler-simulation-is-getting-smarter-every-day

http://branchez-vous.com/2014/08/28/babyx-intelligence-artificielle-dotee-de-facultes-cognitives/

La voiture autonome

Voiture-sans-chauffeur

Alors que des dispositifs sont déjà mis en place pour faciliter la conduite des automobilistes en 2014, tels que le régulateur de vitesse ou encore les phares automatiques, on peut d’ores et déjà voir apparaître la construction de voitures autonomes.

Qu’est-ce que la voiture autonome?

Les voitures autonomes sont des véhicules qui ne nécessitent aucun conducteur. La voiture serait automatisée grâce à des capteurs, un GPS et une caméra, de sorte que les passagers peuvent se divertir ou dormir pendant le voyage. En France, il a été annoncé par le ministère de l’Économie que la voiture autonome serait expérimentée sur les routes dès 2015. La voiture devrait alors pouvoir reproduire des manœuvres simples telles que dépasser une voiture, ou encore se garer toute seule.

Mais ce n’est pas sans risque!

Cette pratique pourrait présenter des risques dans la mesure où la voiture doit réagir en temps réel et s’adapter à l’environnement dans laquelle elle est, c’est-à-dire réagir face aux piétons, aux autres voitures, etc. Chose que les automobilistes pourraient avoir du mal à s’imaginer puisque cela reviendrait à laisser notre vie entre les mains de la technologie. La voiture autonome comblerait également certains postes dans le domaine de l’automobile comme le souligne explicitement Thierry Étienne dans son article pour Le Figaro publié le 7 octobre 2014 : « En dehors des fabricants de radars et de la société chargée de traiter les procès-verbaux, les premiers professionnels à faire les frais de cette révolution technologique seraient les auto-écoles. Qui dit voiture autonome dit plus de permis à passer. Il y aurait juste à définir l’âge à partir duquel on aurait le droit de l’utiliser. Avec la quasi-disparition des accidents de la route et du risque de vol, certaines compagnies d’assurances pourraient aussi mettre la clé sous la porte. »

Mon opinion

Tout comme n’importe quel sujet concernant l’évolution grandissante de la technologie, la voiture autonome présente autant de bénéfices pour l’automobiliste que de risques puisqu’on a tendance à se diriger vers l’insécurité. D’une part, la voiture autonome serait pratique pour les automobilistes puisqu’on pourrait se permettre de pratiquer d’autres activités que de conduire pendant un long voyage, mais également de pouvoir consommer après une soirée bien arrosée et de rentrer sain et sauf grâce à la voiture qui conduit toute seule. D’autre part, la voiture autonome suggèrerait également que l’on abandonne petit à petit nos habitudes sur la route et qu’on fasse entièrement confiance à la technologie. Certaines personnes passionnées de voiture et de conduite pourraient refuser cette pratique puisqu’ils abandonneraient la raison principale de posséder une voiture, c’est-à-dire : conduire.

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20141003.AFP7452/la-voiture-autonome-prometteuse-frontiere-technologique.html http://fr.wikipedia.org/wiki/Voiture_autonome http://www.dailymotion.com/video/x278wpl_le-futur-camion-2025-par-mercedes_auto http://www.lefigaro.fr/automobile/2014/10/03/30002-20141003ARTFIG00320-la-voiture-autonome-est-sur-les-rails.php http://www.europe1.fr/automobile/des-voitures-autonomes-sur-les-routes-des-2015-2248655

https://www.1min30.com/brand-marketing/la-voiture-sans-conducteur-va-changer-lautomobile-infographie-3386

Faut-il avoir peur de la singularité technologique ?

D’après le dictionnaire Larrouse, le terme « singularité » a plusieurs sens. Celui qui nous intéressera aujourd’hui, est celui-ci : particularité survenant en un point singulier d’une courbe ou d’une surface. La singularité technologique est le principe selon lequel, à partir d’un point hypothétique de son évolution technologique (sur lequel plusieurs experts spéculent), la civilisation humaine connaîtra une croissance technologique d’un ordre supérieur. Il fait référence à la « singularité gravitationnelle » d’un trou noir, principe auquel la physique moderne ne sait pas répondre (source wikipédia).

Un rapport de 2002 de la Fondation américaine pour la science, NSF, aborde la complémentarité des technologies NBIC (Nano-technologies, Bio-technologies, technologies de l’Information et sciences Cognitives) et nous indique que ce point de convergence technologique aurait lieu en 2029. Plusieurs sources s’accordent à dire que le point de rupture aura lieu dans la troisième décennie du XXIe siècle.
Mais si ce « basculement » est aussi proche, n’a-t-on pas déjà quelques prémices de changements à l’heure actuelle ? Je vous invite à écouter cet extrait d’interview de Laurent Alexandre, chirurgien, pionnier d’internet*.

Il semble exister dès à présent une fracture entre les pro-singularité et le reste du monde. Depuis déjà 5 ans, une Université de la singularité a été fondée en Californie. Son but avoué est d’être la fenêtre ouverte sur le futur. Un des cofondateurs n’est autre que Ray Kurzweil, futurologue aussi directeur de l’ingénierie chez Google. Les deux partenaires de cette université étant Google et la NASA.

En conclusion, à la question « faut-il avoir peur de la singularité technologique? », je réponds oui. Nous devons avoir peur. La peur est une émotion humaine, ce qui est pour moi finalement rassurrant : ma condition d’être humain est encore présente. Les technologies ne sont pas encore capables de convergence et d’auto-évolution. Il est donc possible d’anticiper le phénomène, même si nous l’avons constaté, il est aujourd’hui difficile de le définir. Mon inquiétude est surtout de savoir qui maitrise ou maitrisera, à l’avenir, l’évolution des technologies NBIC, et pour quels désirs seront-elles mises en œuvre? La course technologique a démarré déjà depuis longtemps. Un des risques de la singularité est que l’Homme perde le pouvoir humain et politique sur son destin. Mais après tout, si l’Homme devient Dieu en créant une intelligence qui le dépasse, l’humanité a-t-il encore des raisons d’exister?

*Laurent Alexandre, co-fondateur, dans les années 90, de Doctissimo.fr, auteur en 2011 d’un essai intitulé « La mort de la mort ». Il s’intéresse aujourd’hui aux bouleversements que va connaître l’humanité conjointement aux progrès de la science en biotechnologie.

Quelques liens pour aller plus loin :

Google – Kurtweil – Singularité, et si la science fiction devenait réalité ?

Université de la Singularité – Rapport d’impact 2014

Rapport NBIC de 2002

Le recul de la mort – l’immortalité à brève échéance?

La voix de la résistance venant de 2029, un projet web signé arte.tv qui résume très bien la problématique :

Accélération et malaise – Transhumanisme – Singularité, immortalité – Résistance

La vie éternelle : Quand la science met la mort au défi

« Une longue vie nous apprend à mépriser la mort. »
Citation de Louis-Philippe de Ségur; La vieillesse (1816)

Cette citation prend son sens dans l’article de cette semaine. Depuis des temps immémoriaux, l’être humain s’est questionné sur son existence, son « passage » sur la planète Terre, ainsi que le sens de la vie. Ce passage obligatoire de vivre avant de mourir, longtemps crainte et en même temps fascinante a donné naissance aux religions, etc… Cependant, au cours de ce passage, tout être vivant doit passer par un processus naturel appelé vieillesse.

La course folle à la jeunesse :

Avec des gens en se concentrant de plus en plus sur leur apparence dans la société moderne, la recherche sur l’anti-âge est devenue une industrie mondiale majeure.
Au point que cela inspire des technologies de pointe comme le «régénérateur humain » conçu par une société allemande … (site internet ici : http://www.humanregenerator.net/)


Beaucoup d’autres projets sont actuellement en cours pour trouver des moyens de garder les gens riches en bonne santé, tout en conservant une belle apparence.
Une nouvelle recherche a même permis de prédire que nous devrions être en mesure de revenir en arrière dans les années 2020 avec certaines espèces, tels que les vers plats planaires.

La récente découverte du gène FoxO, qui contrôle la longévité chez les humains est aussi un gène qui a fait ses preuves sur d’autres espèces, tel que l’hydre . Méduses ou encore les homards sont incapables de mourir de vieillesse. Une étude de Harvard a trouvé l’ADN de modification chez la souris qui pourrait avoir un effet de « Benjamin Button », et les essais sur l’homme ont été prévus.

La course à la jeunesse éternelle vient tout juste de commencer que les débats se multiplient autour des questions évidentes telle que la surpopulation, sujet chaudement débattu par la bioéthique.

Liens :

http://www.lefigaro.fr/sciences/2011/01/08/01008-20110108ARTFIG00004-vivre-130-ans-l-incroyable-revolution-de-la-science.php

http://hitek.fr/actualite/hydre-animal-impossible-tuer-immortel_3314

http://www.humanregenerator.net/

http://www.univ-montp1.fr/recherche/unites_de_recherche/physiologie_medecine_experimentale_du_caeur_et_des_muscles_inserm_u1046/reseau_mir/voir_pour_savoir/foxo

http://www.maxisciences.com/long%E9vit%E9/un-gene-de-l-eternelle-jeunesse-decouvert-chez-un-invertebre-aquatique_art27700.html

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/71528.htm

http://www.rtflash.fr/foxo-gene-longevite-commun-tout-vivant/article

Quand la fonction prime sur la mode

Nous sommes aujourd’hui dans un monde où l’intelligence ne s’applique plus seulement à l’être humain. En effet, après l’invention des téléphones intelligents, nous pouvons d’ores et déjà voir apparaître des textiles intelligents. Ces objets intelligents ont pour fonction primaire de faciliter la vie des êtres humains. Le textile permettrait dorénavant de remédier aux maux de notre condition humaine et ne servirait plus uniquement à fabriquer de beaux vêtements. Ils seraient ainsi au service du corps humain tout comme les exosquelettes que l’on a pu découvrir dans un précédent article.

Qu’est-ce que le textile intelligent ?

Le textile intelligent est une nouvelle mode technologique qui s’applique exclusivement aux vêtements. Par le biais de capteurs sensoriels et de matériaux spécialisés dans le domaine scientifique, le textile intelligent réagit par lui-même et possède la capacité de s’adapter à son environnement dans le but ultime de faciliter la vie d’un être humain. Qu’elle soit de fonction utile ou futile, les entreprises ont de plus en plus recours à cette pratique afin de vendre plus aisément leurs produits. En voici quelques exemples qui se réfèrent à des caractéristiques propres aux besoins de notre société.

La prévention

On peut tout d’abord s’intéresser aux textiles de MySenses qui nous permettent de lutter contre les coups de chaleur. Sous la forme d’un bracelet ou d’un chapeau pour enfant, des pastilles thermosensibles changent de couleur lorsque l’exposition aux UV est jugée forte par les capteurs. Cela sert notamment à nous prévenir lorsque l’on est trop exposé au soleil puisque nous nous en rendons pas vraiment compte sur le moment. Les textiles de prévention peuvent également servir aux hôpitaux dans la mesure où les médecins auront plus de facilité à traiter un patient selon ses besoins.

Le bien-être et la beauté

Que ce soit de mincir ou d’avoir une plus belle couleur de peau, les personnes du vingt-et-unième siècle se préoccupent plus que jamais de leur apparence. Des entreprises telles que Lytess ou encore Lemahieu mettent à disposition des textiles intelligents pour améliorer l’apparence de ses clients.
En ce qui concerne le bien-être, la compagnie Lytess a mis au point des pantalons amincissants permettant notamment aux personnes d’avoir la silhouette qu’ils souhaitent.
La compagnie Lemahieu, en revanche, utilise ses vêtements pour aider les clients à avoir un teint bronzant grâce à des micro-capsules fournies en huiles naturelles.

La performance

Enfin, les textiles de HT Concept permettent à ses utilisateurs d’améliorer leurs performances sportives. En utilisant une technique de rayonnement, le sang circule mieux dans le corps et augmente nos capacités sportives. De sorte que l’on puisse dépasser nos limites dans un domaine sportif.

Mon opinion

Avec une clientèle bien ciblée, ces diverses formes de textiles peuvent aussi bien être bénéfiques pour le bien-être d’une personne que pour le profit de l’entreprise qui les conçoit. C’est en ce sens que je considère les textiles intelligents comme pratiques et utiles. Les vêtements ne servent désormais plus seulement à être beau et à s’adapter aux conditions physiques d’une personne, ils permettent maintenant d’agir sur la personne en s’adaptant parfaitement à ses besoins.
La compagnie Lacoste a d’ailleurs imaginé ce que pourrait ressembler les vêtements du futur dans cette petite vidéo.

Liens :
http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/materiaux-innovants-nano-thematique_6342/ces-textiles-intelligents-qui-prennent-soin-de-nous-article_286868/
http://www.mysenses-pro.com/
http://www.lytess.com/
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/agroalimentaire-biens-de-consommation-luxe/20131204trib000799280/les-textiles-intelligents-tissent-leur-toile.html
http://www.gizmodo.fr/2014/09/21/prochaine-combinaison-spatiale-astronautes.html

Le Leap-Motion ou bienvenue dans le futur pour pas cher.

 

Il y a quelques années, la compagnie Nintendo avait créé une minirévolution dans le monde du jeu vidéo en sortant sa console Wii. Une console, qui n’utilisait pas de réelle manette, mais plutôt un wiimote qui permettait de faire bouger le personnage dans le jeu comme le joueur grâce à une caméra infrarouge. Cette idée a réussi, puisque Nintendo a vendu autant de consoles que Sony et Microsoft, malgré un manque de puissance du processeur qui donnait des graphismes moins impressionnants à la console de Nintendo. Ils ont réussi à démocratiser le jeu vidéo chez les personnes qui n’étaient pas des gamers à la base, même mon père a une Wii et le dernier jeu qu’il avait apprécié était Donkey Kong sur le super Nintendo. Après le succès de Nintendo, Microsoft a alors mis sur le marché la Kinect, une caméra qui se ploguait dans la console Xbox 360 et qui permettait de jouer à des jeux sans aucune manette. Un autre succès pour atteindre un public de néophytes des jeux vidéo, puisque cette fois, c’est ma mère qui a acheté et joué à la Kinect.

 

Bref, les compagnies essayent de plus en plus de démocratiser le jeu vidéo pour attirer un public plus grand et retirer la manette de l’équation. Cette manière de fonctionner est devenue réalité avec l’introduction de l’Oculus Rift. Ce casque de réalité virtuelle donne une expérience nouvelle au joueur et surtout est abordable pour le public, ce qui permet une plus grande diffusion du produit. Cependant lors de mon essai du dit Oculus, une limite du produit est venue me gêner, soit le fait qu’on ne peut pas voir ses mains lorsqu’on porte le casque et qu’il devient étrange de voir quelque chose dans le casque et de devoir contrôler avec une manette ou un clavier ses mouvements. Cependant, une compagnie du nom de Leap Motion a développé un périphérique qui permet d’utiliser seulement ses mains pour contrôler un ordinateur, mais aussi permet d’être connecté au casque Oculus Rift pour augmenter le champ de vision du casque, ce qui permet de capter les mains du joueur et de contrôler le jeu, sans support externe. Le produit comporte deux avantages principaux, soit celui de rendre l’Oculus aussi performant que le futur casque de Sony, mais aussi d’être peu couteux à seulement vingt dollars.

 

Selon moi, un des avantages principaux de ce petit périphérique est surtout à imaginer dans des domaines externes aux jeux vidéo. Le petit truc en plastique se place sous les mains et non dans la main ce qui le rends moins encombrant et permet son utilisation dans le domaine de la médecine et permet aux docteurs en herbe, comme l’école de médecine d’Icahn du mont Sinaï, de pratiquer des neurochirurgies et d’autres opérations compliquées de façon plus réelle sans réellement jouer dans le cerveau d’un patient. Donc les médecins avec plus de pratique seront meilleurs grâce à ce type de technologie. Aussi, l’implication du système dans les entreprises ou autres domaines va probablement permettre de rendre plus facile que jamais l’utilisation des technologies et atteindre un public moins à l’aise dans l’évolution et la courbe d’apprentissage nécessaire pour l’utilisation des ordinateurs et cellulaires de ce monde. Tout le monde a l’habitude d’utiliser ses mains pour faire quelque chose, tandis qu’un clavier peut représenter une certaine barrière psychologique. Surtout pour les personnes âgées comme ma grand-mère qui s’affole à la vue d’un clavier ou d’un iPhone.

 

Liens:
http://www.technewsworld.com/story/80960.html
http://icahn.mssm.edu/research/programs/brain-surgery-virtual-reality-simulation-program
https://www.leapmotion.com/

Les exosquelettes biomécaniques

À l’ère où les technologies sont en constante évolution et où des domaines telle que la robotique ne cesse de progresser, des scénarios qui jadis nous semblaient impossible outre que dans les films de science-fiction, sont de plus en plus envisageables dans la vie réelle. Prenons comme exemple les humanoïdes qui, dans divers coins du globe, sont de plus en plus populaires auprès des gens. C’est certain qu’on ne peut que s’enthousiasmer face à l’idée qu’un robot puisse nous obéir au doigt et à l’œil.  Cependant, d’autres prônent davantage la combinaison entre l’homme et la machine pour n’en résulter qu’un seul et unique être. L’exosquelette biomécanique est un des nombreux exemples où l’homme utilise la technologie pour augmenter ses capacités physiques ou mentale.

 

Qu’est-ce que l’exosquelette biomécanique ?

C’est un dispositif électromécanique qui prend la forme d’un habit quelque peu futurisme. En fait, l’exosquelette se constitue d’un sac à dos dans lequel est disposé une table de commandes et à laquelle sont connectées des structures métalliques, qui elles, sont reliées aux diverses parties du corps de celui qui le vêt. Des capteurs placés aux articulations transmettent alors des informations déterminant des actions pour reproduire de façon fidèle des mouvements humains.

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Quel est l’intérêt de ce type d’invention?

Les exosquelettes sont actuellement principalement développés pour le domaine médical, mais on l’utilise aussi à des fins militaires et industrielles. En effet, l’un des principaux intérêts de cette invention est de permettre à des gens atteints d’un handicap physique d’accomplir des tâches qu’ils ne pourraient réaliser sans cette assistance robotisée.

« Pour la première fois, des personnes paraplégiques pourront ramener chez elles cet appareil exosquelettique, l’utiliser au quotidien et optimiser les avantages physiologiques que nous avons observés lors des essais cliniques. »

– Larry Jasinski, PDG de ReWalk Robotics

Tiré d’un article sur http://www.gizmodo.fr

Plusieurs modèles d’exosquelettes sont présentement en réalisation un peu partout à travers le monde. D’ailleurs, le projet HAL, au Japon, a déjà plusieurs centaines de ses exosquelettes présents dans les hôpitaux du pays.

 

D’autres entreprises, quant à elles, orientent davantage leurs travaux pour d’autres types de besoins. C’est le cas de la compagnie américaine Ekso Bionics, qui présente un modèle d’exosquelette conçue pour l’armée. Celui-ci, contrairement aux autres, n’a pas pour but d’assister les gens restreints par un handicap mais bien d’augmenter les capacités physiques d’un être humain régulier pour le transformer en ce qu’on pourrait qualifier de surhomme. En effet, leur modèle HULC permet de transporter une charge pouvant atteindre jusqu’à 90 kg, se déplace à une vitesse de 16 km/h et ce, grâce à une batterie offrant 8 heures d’autonomie.

 

Mon opinion

Bien que parfois, la technologie et son évolution rapide peut créer quelques craintes et amener des questionnements au niveau éthique, je trouve que cette invention présente plusieurs aspects positifs pour notre société, dans la mesure où elle est utilisée pour faire le bien, comme par exemple, lorsqu’elle est utilisé pour redonner de la mobilité à des gens handicapés, c’est à dire rétablir des facultés humaines. Pour le domaine médical et industriel, je n’y vois que des avantages. Là où j’ai un peu plus de réticence, c’est dans le domaine militaire. L’exosquelette développé à des fins militaires est créé seulement pour augmenter la performance des soldats. Imaginons un scénario dystopique dans lequel ces surhommes seraient mal intentionnés, n’est-ce pas quelque peu inquiétant? Ceci étant dit, si l’utilisation de cette invention est bien réglementée et contrôlée, ce ne peut qu’être bénéfique pour notre monde futur.

HULC_exoskeleton

Je vous laisse sur la sympathique histoire d’un jeune paraplégique qui a pu donner le coup d’envoi de la coupe du monde 2014 au Brésil grâce à l’utilisation d’un exosquelette :

http://sport.gentside.com/coupe-du-monde-2014/coupe-du-monde-2014-une-personne-handicapee-va-remarcher-grace-a-un-robot-pour-le-coup-d-039-envoi-du-mondial_art43319.html

 

Photos : http://www.lesnumériques.com

Les concerts silencieux

Crédit photo : silentarena.com/fr

Associé le mot « concert » à l’adjectif « silencieux » tient du paradoxe. Cet oxymore évoque une tendance qui s’exprime pour l’instant de manière anecdotique principalement en France et en Europe. Lors d’un concert silencieux, chaque spectateur écoute la musique dans un casque sans fil. Les concerts silencieux sont inspirés des « Silent Disco », un concept de soirée dansante où les danseurs écoutent le son du DJ grâce à des casques audio. La première soirée dansante avec écoute individualisée est apparue en 2002 au Pays-Bas. Depuis, l’idée d’écouter un évènement sonore « live » grâce à un casque chemine et prend des formes multiples.

Généralement, les avantages du concert silencieux mis en avant sont les suivants :
– Un lieu de concert silencieux aux alentours.
– Des possibilités de groupes musicaux multiples au sein d’un même lieu.
– Un niveau de son ajustable et de qualité.

Ces trois arguments m’interrogent. D’abord, dans quelles mesures un concert peut-il être dérangeant pour certains au point d’individualiser l’écoute par un casque ? Ensuite qu’apporte la compétition créée par deux groupes ou deux DJ se produisant en même temps ? Enfin, la qualité d’un casque audio numérique sans fil, est-il meilleur qu’un son sorti d’un haut-parleur ou qu’un son analogique non amplifié ?

Dans ce cas, la technologie semble ouvrir des perspectives nouvelles : des possibilités de lieux de concert sans limite, un choix de musique instantané lors d’un concert, une écoute contrôlée par chaque spectateur. Il me semble pourtant que tous ces avantages ne répondent qu’à une seule et même question, celle de la consommation. Avec son casque, on va pouvoir contrôler et consommer le concert sans ennuyer le voisin qui lui, peut vaquer à d’autres occupations. Si plusieurs personnes se produisent sur scène, on change de flux sonore selon son désir. L’expérience collective s’individualise.

Voici le retour d’expérience de spectateurs français confrontés à un groupe de rock jouant dans une bulle insonorisée (LE CONCERT SILENCIEUX #04 – Prenez la parole) :

Pour ma part, j’aime aller à des concerts. J’aime découvrir une version immédiate et unique de chansons ou morceaux de musique. J’aime vibrer au son des basses et des haut-parleurs en même temps que les autres spectateurs. Je vais à des concerts parce que j’aime être immergée dans un univers musical « live ». J’aime lâcher prise et me retrouver dans une sorte de transe avec les autres. Un concert est l’occasion de vivre l’expérience complète, et en direct, de la musique : mes oreilles écoutent, mes yeux voient, mon corps danse. C’est différent de la musique que j’écoute lorsque je suis active : quand je travaille, ou quand je conduis par exemple… Pour moi, un concert est l’expérience unique d’un spectacle « réel », en direct. Je n’ai jamais tenté de concert silencieux dont l’offre est limitée pour l’instant. Mais à bien y réfléchir, je préfère vivre mes spectacles musicaux sans « extension numérique » sur les oreilles.

D’autres liens pour aller plus loin :
http://www.silentarena.com/fr
http://www.lapresse.ca/arts/musique/201310/23/01-4702877-hedley-donnera-un-concert-silencieux-dans-les-rocheuses.php

LA média-maniaque de retour aux études.

Le clou du spectacle

Étant donné qu’il s’agit de mon dernier billet de blogue pour le cadre d’un cours d’université sur la communication et les médias de masse, j’aimerais aujourd’hui revenir sur tout ce que j’ai pu découvrir sur la société moderne et sur tout ce que ce cours a pu m’apporter.

J’ai pu constater qu’en démarrant le cours, j’étais un peu naïf concernant les informations qui circulent à flot dans notre quotidien. Tout comme un spectateur lambda au cinéma, je me contentais simplement d’ingurgiter ce qu’on nous montrait dans les médias sans porter une réflexion critique sur la provenance ainsi que la pertinence de cette information. Je ne pense pas n’être plus du tout naïf à présent, mais j’arrive désormais à analyser les messages médiatiques qui nous sont montrés partout.

Il me semble d’ailleurs important d’en prendre conscience car nous vivons dans une société où les médias prennent de plus en plus de place de nos vies. On peut même voir que nous en dépendons (Internet) et qu’il est presque impossible de les échapper (publicités).

L’histoire des différentes écoles de pensée ont permis de nous montrer que la force des images et la subjectivité subtile que nous procure les médias de masse peuvent facilement nous embobiner et nous conformer en un troupeau incapable de penser. Le divertissement, que nous croyons bénéfique pour notre santé mentale peut parfois nous jouer des tours et sert à nous inculquer des valeurs et idéologies visant à nous manipuler et nous aliéner.

Il serait beaucoup trop long de résumer en un seul billet de blogue toutes les choses intéressantes sur la littératie médiatique mais je tiens tout de même à dire qu’il s’agit d’une matière qui pourrait nous être utile à tous, puisqu’elle concerne les principaux aspects de notre société actuelle.

LE média-maniaque

 

Le Ça, le Surmoi et les médias

Lorsque j’étais plus jeune, mon dessin animé préféré se trouvait être Code Lyoko. Il s’agit d’un dessin animé français mettant en scène des adolescents protégeant le monde d’un supercalculateur malfaisant. Ils combattent ce supercalculateur à travers un monde virtuel sous le nom de « Lyoko ». Ce qui me fascinait le plus dans ce dessin animé était de voir le fait que les personnages avaient des costumes et des pouvoirs qui correspondent explicitement à leurs personnalités respectives dans le monde virtuel. Je me suis rendu compte aujourd’hui qu’avec les réseaux sociaux et les médias, on peut maintenant se créer des avatars et se personnaliser sur Internet. Mais cela ne correspond pas exactement à ce qui me fascinait tant dans le dessin animé Code Lyoko.

En effet, bien que certains avatars sur certains sites soient une modélisation de nous-mêmes, il y a également des avatars que l’on se créé indirectement en mettant des statuts sur Twitter; ou en postant des photos sur Facebook ou Instagram. On peut d’ailleurs le voir dans le deuxième épisode de la série Black Mirror lorsque tout le public d’une téléréalité sont représentés par des avatars, donnant l’illusion que les personnes assistent réellement à l’émission alors qu’ils sont tout simplement derrière un écran noir. Nous nous servons donc de cette hyper-réalité pour montrer au monde une fausse projection de nous-même. Par conséquent, on peut dire que les réseaux sociaux pervertissent notre authenticité en tant qu’être humain. Ce qui correspond explicitement à la notion du « Moi »de Sigmund Freud. En effet, selon Freud, l’être humain est constitué de trois instances du MOI. Au vingt-et-unième siècle, on pourrait dire que les médias auraient la capacité de contrôler ces trois instances,  évidemment dans le but de nous conformer au système. Selon ma propre analyse de notre société, j’en ai déduis ceci :

Dans l’un de mes précédents articles  » Quand le contrôle est à nous » j’en avais conclu que le Ça, c’est-à-dire nos désirs les plus prohibées, sont comblées grâce aux jeux vidéo.

Le Surmoi, qui représente notre conscience, nous censurant du Ça est comblé par les valeurs que nous dictent les films, la religion et la société.

Quant au Moi, représentant notre authenticité en tant qu’individu, est désormais perverti par l’image que l’on donne de nous sur les réseaux sociaux. C’est-à-dire nos photos, nos statuts et nos «Smileys» qui ne représentent pas réellement notre réelle humeur actuelle.

La question que je me pose à présent est la suivante : Les médias révolutionneraient-ils notre perception de l’être humain aujourd’hui?

LE média-maniaque